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Syndrome Du Harnais SDH

Le syndrome du harnais appelé SDH (ou syndrome de suspension) est l’ensemble des conséquences relatives à une immobilisation dans un harnais après une chute de hauteur.

Lorsque l’utilisateur d’un Équipement de Protection Individuelle (EPI) contre les chutes demeure accroché trop longtemps sans bouger dans un harnais antichute, il risque un traumatisme de suspension mortel.

Ce risque apparaît lorsque les personnes accidentées demeurent accrochées dans le harnais et que le sang stagne dans les parties inférieures du corps en suspension. Les mouvements étant limités, le sang ne circule plus correctement dans le corps.

Par l’absence du sol sous les pieds, les muscles des jambes ne peuvent plus être correctement irrigués, alimenté en sang. De plus, le flux sanguin est réduit voire interrompu complètement par le poids du corps inerte qui pèse sur les sangles inférieures du harnais et sur les artères fémorales, on parle alors de compression fémorale traumatique. Les artères fémorales sont anormalement compressées par le poids du corps dans le harnais.

En conséquence : l’afflux et le retour veineux sont interrompu et il n’y a plus suffisamment de sang pour approvisionner en oxygène les membres inférieurs. Cet arrêt sanguin, par une chaine de conséquences, peut provoquer des lésions irréversibles ainsi qu’un arrêt cardiaque.

Syndrome Du Harnais SDH
Syndrome Du Harnais SDH



    Prévenir et agir contre le syndrome du harnais :

    Si lors d’une chute, l’utilisateur ne se trouve pas exactement sous le point d’ancrage mais est décalé par rapport à ce dernier, il risque un effet pendulaire lors de la chute.

    C’est le cas lorsque l’utilisateur oublie de déplacer le mousqueton de son équipement de protection pour l’arrimer au point d’ancrage le plus proche. De plus, les points d’ancrage uniques présentent toujours un risque d’effet pendulaire car les opérateurs en hauteur, les couvreurs par exemple, se déplacent forcément près du bord de chute et ne se situent donc pas toujours exactement à la verticale du dispositif d’ancrage.

    N°1 – Concevoir dans les régles de l’art.

    La meilleure solution pour réduire le risque est de le supprimer. L’étude de situation d’implantation réalisée lors de la conception de l’installation antichute est la meilleure solution contre les risques de chute, donc contre le syndrome du harnais.

    SafetyConcept par l’intermédiaire de son programme de formation pour la conception d’installation contre les chutes de hauteur SafetyTraining vous aide à devenir ou à rester un spécialise !

    N°2 – Bouger.

    L’immobilité de bouger dans le harnais est la principale cause du syndrome du harnais, c’est pourquoi SafetyConcept et ABS Safety ont conçus le TraumaStrap. C’est un EPI qui est à porter lors de vos interventions en hauteur.

    Lorsque vous chutez et êtes suspendu par vos EPI, le TraumaStrap vous permet de vous soulager par les pieds et de ne plus avoir de compressions fémorales. Compatible avec tous types de harnais le TraumaStrap est économique, ne pèses que quelques grammes et peut vous sauver la vie.

    N°3 – Alerter

    Dans des cas complexes, dans des zones sensibles, il est indispensable d’alerter au plus vite qu’une chute s’est produite. Aussi, SafetyConcept, à conçu le capteur de chute pour ligne de vie AB-SKE-FORCE-A8.

    Ce capteur de chute placé sur la ligne de vie est conçu pour alerter qu’une chute s’est produite. En configuration autonome (flash et/ sirène) et/ou en connexion sur synoptique il est l’allier des interventions à risque de chute en zones industrielles exigeantes.  Contactez-nous pour plus d’informations.

    Risques pour la santé :

    Si les personnes accidentées suspendues dans leur harnais antichute ne sont pas secourues rapidement, un choc (orthostatique) dangereux entraînant la mort des cellules non alimentées.

    L’approvisionnement interrompu en oxygène entraîne une perte de connaissance rapide de la personne suspendue (si cela n’a pas déjà été causé par la chute). Une fois inconscient, l’accidenté ne peut rien entreprendre lui-même pour se dégager et ne peut rien faire contre le traumatisme de suspension, le syndrome du harnais.

    Les diverses études européennes réalisées sur le SDH mentionnent que le sauvetage doit être terminé au bout de 15 à 20 minutes. Lorsque l’accidenté est inconscient, le sauvetage doit commencer immédiatement pour ne pas perdre de temps.

    Après une chute, ne pas allonger la personne accidentée :

    Même lorsque la personne suspendue peut être sauvée rapidement, il faut tenir compte d’une procédure spécifique. La plus importante étant que la personne ne doit pas être allongée au sol. Ceci entraînerait un flux sanguin massif depuis les veines des jambes vers le reste du corps. Dans le pire des cas, ceci causerait un stress cardiaque et une défaillance rénale mortelle.

    Il est conseillé :

     « Même lorsqu’aucun signe extérieur de blessure n’est visible, la personne secourue doit être mise en position accroupie. Le passage à une position couchée à plat ne doit avoir lieu que progressivement. En couchant la personne subitement, elle risque de mourir. Un examen médical immédiat pour juger de l’état de santé est conseillé. »

    Bien évidemment, la position accroupie doit uniquement être pratiquée avec des personnes conscientes. En cas de perte de conscience de la personne accidentée, des mesures de secours immédiates doivent être engagées.



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