Harnais Antichute
Un harnais de sécurité a pour but de retenir un corps lors d’une chute, presque chute ou glissade. Véritable enveloppe corporelle, il a la lourde tâche de la retenue ou de l’arrêt du travailleur en hauteur dans les meilleures conditions.
Arrêter une chute est assez simple, par contre le faire sans engendrer de dommages corporels et sans restreindre la liberté de mouvements de l’utilisateur est la fonction des harnais de bonne qualité.
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L’utilisateur qui intervient en hauteur doit se protéger en toutes circonstances contre les chutes de hauteur, dès qu’il entre en zone à risque de chute l’intervenant doit être équipé d’Equipement de Protection Individuelle appelé EPI. Celui-ci est soumis à une règlementation spécifique. La norme EN 361:2002 régit la production et le périmètre l’utilisation des harnais antichute.
Habituellement, les utilisateurs considèrent qu’un harnais classique peut être utilisé dans toutes les situations de travail en hauteur ou d’accès en hauteur, or il est important de choisir un équipement adapté à la situation d’intervention :
- Harnais d’alpiniste (baudrier, harnais d’escalade)
- Harnais de cordiste (travail sur cordes, travail d’accès difficile)
- Harnais de sécurité (travaux de toiture, de façade, intervention en milieu industriel, maintenance)
- Harnais de retenue (faible tirant d’air nécessitant une retenue permanente)
- Harnais pour engins de levages de personnes (nacelles, plateformes élévatrices)
Les risques encourus
Lors de l’arrêt dynamique de la chute, l’utilisateur est soumis à de fortes pressions. Des syndromes connus peuvent apparaître.
- Le syndrome du harnais : après l’arrêt de chute, l’utilisateur est suspendu dans le harnais. Cette suspension involontaire peut, si la position n’est pas bonne, entraîner une compression fémorale. Utiliser un harnais réglé permet à celui-ci de bien se positionner lors de l’arrêt de chute. Le syndrome du harnais peut se produire environ 15 minutes après la chute. Il se caractérise par un risque accru d’arrêt cardiaque lié à la compression de l’artère fémorale par la sangle basse du harnais.
- La rupture de colonne vertébrale : bien qu’arrêté avant le contact avec le sol, le squelette de l’utilisateur peut subir des dommages. La charge appliquée au squelette lors de l’arrêt doit se faire dons le bon axe. La colonne vertébrale de l’homme ne peut supporter une force supérieure verticale de 600daN. La bonne position de l’utilisateur, et donc de son squelette, dans le harnais est donc vital.
Faire le choix du ABS-Comfort c’est s’assurer d’être bien protégé.
Les harnais pour intervention rapides
Faire le choix d’un harnais premier prix, c’est prendre le risque qu’il ne soit pas utilisé (difficulté d’habillage, harnais à démêler, complexité de réglages, …). Une des difficultés lorsque l’on s’équipe en harnais de sécurité, c’est le temps d’habillage. Les harnais de sécurité actuels, appelés harnais automatiques, sont équipés de boucles automatiques, ils offrent donc une grande rapidité d’habillage et de réglage. Une vidéo d’exemple est disponible ici.
Faire le choix du bon harnais c’est avoir la garantie d’une utilisation quotidienne.
Le poids de l’utilisateur
Les harnais classiques n’offrent pas la possibilité d’être utilisés au-delà de 100Kg, certains peuvent être utilisés jusqu’à 136Kg, c’est le cas du ABS-Comfort.
Travail en hauteur avec conditions extrêmes
Il existe des harnais de sécurité antichute conçus pour des conditions particulières.
- Harnais résistant à la flamme et/ou à la chaleur
- Harnais ATEX
- Harnais résistant au métal en fusion
- …
La compatibilité avec ces situations extrêmes n’est pas forcément synonyme de surcoût ! Certains combinent toutes ces compatibilités et restent des harnais économiques ; c’est le cas du ABS-Comfort.
Les connexions :
Pour accomplir sa mission d’antichute, le harnais de sécurité doit être connecté à un dispositif d’ancrage normé. L’utilisateur devra s’y lier à l’aide d’une longe simple, double, réglable ou même d’un enrouleur stop chute.